L’hémochromatose est due à l’excès de fer dans le sang. Si la quantité de fer tolérée par l’organisme est de 1 mg, celle des patients souffrant de cette pathologie peut atteindre les 5 mg. Plusieurs organes sont particulièrement touchés par cette maladie : le foie, le cœur, le pancréas, etc. Il existe plusieurs sortes d’hémochromatose mais celle d’origine génétique, due à la défection du chromosome 6, est la plus connue.

Connaître un peu plus l’hémochromatose.

Le taux de prévalence de l’hémochromatose, qui est de un Français sur 300, avoisine celui de la mucoviscidose. C’est une maladie mal connue du public. Sans traitement, l’hémochromatose peut entraîner une cirrhose du foie, un diabète ou une cardiomyopathie. L’accumulation de fer par l’organisme s’accroît avec l’âge. Si la quantité est de 5 à 6 mg vers l’âge de 30 ans, elle atteindra les 50 mg une fois que le patient aura une soixantaine d’années. Plus l’hémochromatose est diagnostiquée tôt, plus le patient a plus de chance de vivre normalement avec un minimum de séquelles.

Les signes cliniques d’une hémochromatose sont difficiles à détecter : perte de libido, fatigue chronique, douleurs digestives et articulaires, teint bleuâtre, ostéoporose, élévation des enzymes du foie, etc. La plupart des cas d’hémochromatose sont découverts lors d’une analyse médicale de routine. Le diagnostic pourra être confirmé par la recherche de la quantité de ferritine dans le sang. Le traitement de l’hémochromatose est long. Il consiste à faire pratiquer des saignées régulières de 300 à 600 ml de sang par séances.

L’utilisation du cannabis thérapeutique est très courante et légale dans certains pays mais limitée voire même interdite dans d’autres contrées. Il est prescrit par les professionnels de santé pour ses propriétés antiémétiques. L’usage du cannabis thérapeutique est soumis à un contrôle strict et réglementé par la loi même en milieu médical.

Les vertus thérapeutiques reconnus du cannabis.

Les formes de cannabis thérapeutiques utilisés actuellement sont nombreuses : herbes à fumer, onguents, tisanes, comprimés, gâteaux, résines, etc. Ils sont surtout utilisés pour contrer la douleur, pour bannir les nausées, pour enlever le stress, pour aider à dormir ou encore pour stimuler l’appétit. Les personnes cancéreuses et les porteurs du VIH/Sida sont les principaux consommateurs de cannabis thérapeutiques. Malgré ses vertus thérapeutiques reconnus, l’utilisation du cannabis reste illégale dans certains pays à cause des effets secondaires qu’ils provoquent : anxiété, dépendance, paranoïa, dépression, léthargie, hallucination, etc.

En France, la production, la vente et la consommation de cannabis sont interdites par la loi même s’il est destiné pour un usage personnel. Actuellement, l’association de lutte contre le Sida Act Up Paris a publié une lettre ouverte concernant leur position. Elle y évoque les bienfaits du cannabis sur les personnes atteintes du Sida. En outre, Act Up Paris suggère aux autorités compétentes de réglementer son usage pour limiter toutes les condamnations à la délinquance et à l’illégalité.